Je ne dirais jamais que l’histoire de mon endométriose c’est l’histoire de ma vie, mais, l’histoire de la partie la plus dure de ma vie vécu jusqu’à présente, avec une fin heureuse dans mon cas.
Je ne sais pas qu’elle est le début de cette histoire, je sais juste qu’il y a un avant et un après le diagnostic. Aussi, il y a eu un avant le désir d’être maman et un après, qui coïncide avec la période du diagnostic, et que c’est ça qu’a débuté le cauchemar, la bataille, le défi.
Avant le diagnostic, je vivais une vie plus au moins normal, avec des cycles menstruels plus au moins douloureux, mais, sans plus, au moins jusqu’à mes 25 ans. A cet âge là, j’étais en couple avec ce qui est aujourd’hui le père de ma fille. Je venais de le connaitre à peines quand il a dû m’amener aux urgences gynécologiques en Espagne. Une fois à l’hôpital, une jeune interne en gynéco m’a examiné et en faisant un écho pelvienne, elle m’a demandé si j’étais déjà maman ou si j’avais eu des fausses couches car, la morphologie de mon utérus ne le semble pas normal pour une jeune de 25 ans. A part de ça, tout allez bien pour la jeune médecin, sauf que pour moi, rien allez bien car je voulais juste mourir de la douleur. Ça c’étais juste avant de quitter l’Espagne pour venir vivre en France. Comme je devais changer de pays, je suis allée consulter mon gynéco, pour l’expliquer ce passage par le service des urgences et l’insister, encore une fois, du fait que mes règles étaient de fois très douloureuses. Deuxième gynéco, deuxième visite avec diagnostic raté. Pour lui, le visite aux urgences s’agissait de un mauvais cycle et « avoir des fortes douleurs pendant les règles est normal » me disait t’il.
En France, les douleurs commençaient à s’accentuer et à se prolonger dans les cycles. Lors que en Espagne les douleurs commençaient un ou deux jours avant le premier jour des règles, et je suis allée juste une fois aux urgences, en France, les douleurs arrivaient de la période d’ovulation jusqu’à la fin des règles, soit, des fois, trois semaines sur quatre d’affilé, et pas seulement, conforme le temps, les mois et les années passaient, j’avais des autres symptômes tels que diarrhées et vomissements, mais surtout, j’ai eu énormément des problèmes de constipation et des maux de tête qui devenaient mon quotidienne.
Peut être une coïncidence, peut être pas, la réalité ce que les changements du pays a eu des répercussions négatifs sur ma santé. Ma théorie ce que, l’augmentation du niveau de stress, la pollution de la grosse ville, l’alimentation que j’avais adopté, le type de sport que je faisais, mon intérêt pour la culture française au vin, le tabac, entre autres facteurs externes, ont joué un rôle très important sur l’évolution de mon ex-endométriose. En effet, apprendre à maîtriser une langue étrangère à était très stressant pour moi, jusqu’au point de commencer à perdre mes cheveux peu de temps après de mon arrivée en France. Pour moi, LE STRESS, c’était le pire des mes ennemis.
L’impossibilité de me rendre au travail pendant la période des règles commençait à devenir inquiétante à partir de mes 32 ans, une année après mon mariage. Pendant mes règles j’étais au lit pendant 24 ou 48h, si je devais me déplacer, c’étais mieux à 4 pattes, comme un animal. C’est à cet âge là, soit, 7 ans après mon premier passage aux urgences gynécologiques en Espagne, et après plus d’une dizaine des avis médicaux, que j’ai eu finalement un diagnostic d’une « endométriose légère » par Dr PETIT, qui je regrette de n’avoir connu plus tôt et qui j’ai remercie énormément pour tout son travail. Je dois remercier également la premier gynécologue qui m’a pris en considération quand j’ai parlé de toute la symptomatologie que j’avais et qui m’a orienté vers ce Professional spécialisé en endométriose, Dr MAUREL.
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